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Il fait chaud,
et les mouches volent
les herbes suintent
les papillons forniquent
immergés dans le grand Interior.
Un vieux courant chaud
de l’enfance
te remonte du bas-ventre
la montagne épanouie
odorante
tu es dedans
tu la sens
tu y goûtes
et veux en jouir.
Le goût salé des fleurs!
Le pistil des montagnes!
Et des mamelons plein la vue
jusqu’aux sommets là-bas
lactés de neige
et dans les suées de la terre chaude
ton corps explose
dans les herbes
et les plantes.
Tout comme l’ours
jouit de la terre
respire le sexe des fleurs
se roule dans les graminées
jusqu’à l’étourdissement.
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